Pourquoi achetons-nous ?
On ne va pas tout décortiquer mais nos humeurs peuvent déterminer notre manière de consommer et nous nous faisons aussi influencer.
La première (et bonne !) raison est nos besoins fondamentaux, physiologiques. Dans cette catégorie rentre tous les achats dits alimentaires. Je fais les courses, j’ai faim, bizarrement mon chariot va se remplir de choses sucrées.
Ensuite, il y a les achats qui sont conditionnés par l’effet mode. Pour les personnes qui se veulent toujours être dans la tendance. Des personnes qui aiment la nouveauté.
Quant aux achats pansements ils mettent de l’euphorie dans la tête pour un bref instant, le tout a disparu avant même que les nouveaux objets passent le seuil de la maison.
L’attractivité du prix barré, des promotions, des gratuités ( exemple: 5+1 gratuit ou 1 acheté 1 offert), des soldes.
L’achat compulsif est concerné par tous ces actes.
Je ne vais pas entrer dans les détails de la psychologie de l’acheteur, j’attire simplement votre attention sur un mécanisme qui opère quand on se retrouve dans un magasin ou derrière un ordinateur et qu’en dehors de tous besoins, il y a la tentation, l’offre alléchante, l’impression de faire une très bonne affaire (et on l’a eue, youpi !) Et ce fameux pouvoir d’achat, voilà on y est, cet argent qu’on dépense nous donne l’illusion d’un pouvoir : être aimé, reconnu, réussite ? Et qu’arrive-t-il si je ne passe pas à la caisse ? La frustration surgit.
Quelques questions à se poser avant d’en arriver là.
Est-ce que j’ai besoin de ce nouvel objet ?
Est-ce que j’en ai déjà un ?
Est-ce que je vais vraiment l’utiliser ?
Et mon conseil habituel, un objet qui rentre, un objet qui sort.
Il convient de faire des listes pour des achats réfléchis et raisonnés, pour la gestion du budget. Cela peut permettre de faire des achats plus qualitatifs et durables, éviter les doublons et mieux se connaître en s’interrogeant.
Tout cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de place pour la spontanéité. Les meilleurs cadeaux offerts sont ceux qu’on ne cherchait pas et qu’on découvre par hasard pour faire plaisir, en dehors d’occasions particulières, et quelle joie pour soi-même !
