Je ne sais pas vous mais moi quand j’entends minimalisme, je m’imagine une personne vivant avec très peu et ayant presque sa vie dans un sac à dos en mode extrémiste et vivant dans un studio. Ils existent et leur crédo est de posséder moins de 100 objets, tout compris (nécessaire pour se nourrir, tenue vestimentaire etc). Ces personnes ont fait le choix de vivre en ne conservant uniquement ce qu’elles considèrent comme essentielles à leur vie, un dépouillement matériel. Elles sont généralement seules et misent beaucoup sur l’expérience de vie. Elles ont des amis, qu’elles ne peuvent pas recevoir pour un diner mais peu importe, il y a d’autres manières de partager des moments. Si elles ont besoin par exemple d’un outil, elles l’empruntent ou le louent.
D’autres sont aussi minimalistes mais cette fois-ci l’art de vivre prônera également les essentiels mais laisseront une place à l’esthétique et au confort. On retrouvera dans ce cas, des habitations spacieuses ou donnant l’impression de grands espaces dégagés au design épuré, avec un style simple, des couleurs neutres comme le blanc, sur les meubles absence d’objet ou très peu bien sélectionnés. Dans ce minimalisme, on retrouve aussi des personnes seules, des couples sans enfants et quelques familles. Dans cette manière de vivre se retrouve souvent beaucoup de contrôle et peu de lâcher prise. Bien sûr cela peut-être rassurant, une façon de dominer les situations et d’être maître de sa vie.
Le concept du minimalisme aurait évolué…Aujourd’hui on parle de vivre avec moins mais mieux. Je suis d’accord la recherche de la simplicité, la volonté de réduire toute les consommations est un état d’esprit pour une vie saine, une planète durable, un gain de temps, la préservation de certaines ressources, un allègement du mental, un ralentissement du rythme qui nous est parfois imposé. Exit le stress !
Il faut donc aussi faire le tri dans le minimalisme.
J’appelle ça « l’essentiel », « les indispensables ».
Conserver uniquement ce qui nous plait et dont nous avons besoin permet aussi de réaliser des économies.
Il faut reconnaitre que dans tous les degrés du minimalisme, des côtés positifs émergent : les personnes font des choix, prennent le temps de se questionner sur ce qu’elles aiment et ce qu’elles veulent pour leur bien-être. Beaucoup déclarent un vrai sentiment de liberté après avoir libéré leur maison de nombreux objets et sont persuadés d’avoir leur destin en mains.
Les minimalistes de l’extrême avec moins de 100 objets auront du mal à réduire davantage et doivent garder le cap. Tous les autres déclinent le minimalisme indéfiniment à tous les domaines de leur vie et recherchent la simplification sans pour autant se défaire de tout. En cuisine, ça va de la frugalité, sans excès, et/ou la cuisine avec peu d’ingrédients (pour certains ce sera un maximum de 5 ingrédients pour d’autres moins). Le minimalisme appliqué aux relations sociales, nettoyage du répertoire, au revoir aux relations qui ne conviennent plus. Le minimalisme vestimentaire avec sa garde-robe capsule, un nombre de pièces de vêtements réduit mais qui peuvent être tous portés ensemble et offrant de multiples combinaisons possibles.
On peut dire qu’il y a autant de styles minimalistes qu’il y a d’individus privilégiant la recherche de la simplicité et l’élimination de la surconsommation.
Dans ma pratique de Home-Organising, je m’adapte à votre personnalité et votre mode de vie. Il n’est pas question de faire table rase et de remplir des bennes entières.
Il y a toujours une réflexion sur les objets : en les vendant, en faisant des dons à des associations, détourner leur utilisation première, leur donner une seconde vie, réparer, recycler, apprendre à réduire et faire des achats réfléchis.
Le Home-Organising c’est aussi des choix conscients sur la direction que l’on souhaite donner à son existence, un cheminement en perpétuel mouvement.
Est-ce que je pratique le minimalisme ? Je n’aime pas ce terme, il est ambigu et regroupe des pratiques différentes, je préfère les essentiels et les indispensables.
