-Les réservations sont faites depuis des semaines, le départ est imminent.
-Quel bonheur d’être en vacances, On profite de la famille, on passe de bons moments à des centaines de kilomètres de chez nous.
Et puis, brutalement, un décès survient. Quelqu’un de notre entourage vient de mourir, à une distance lointaine ou même sous nos yeux. La catastrophe nous anéantit.
Voici quelques comportements que l’on rencontre :
-La décision est difficile à prendre mais après les obsèques, le départ en vacances est maintenu. Peut-être que ça changera les idées ? Peut-être que ça passera le temps ?
-Le cerveau est embrumé, le corps presque paralysé de douleur. Les valises sont bâclées et bouclées pour se rendre vers ses proches.
-Certains choisissent de rester bloqués sur le lieu de vacances, dans la douleur, la soudaineté de l’événement et peut-être un peu dans le déni qui protège momentanément.
-D’autres s’en vont le cœur lourd mais décidés à revenir quand leur cœur sera plus léger.
Plusieurs façons de réagir. Il n’y a pas de notice de comportements ou de recommandations de conduites à tenir dans un deuil. Le principal est de respecter ses besoins.
Dons pas de jugement sur l’absence d’une personne ou une autre qui choisit de rester ou partir en vacances.
Le contexte des vacances sera marquant pour l’endeuillé.
Tout cela sera conservé en mémoire : chaque année les vacances reviendront, que ce soit la date anniversaire du décès ou non, la période dite de vacances viendra réactiver ces souvenirs.
Chaque année leur perception sera modulée, estompée et parfois certains détails oubliés, d’autres viendront se mettre en avant alors qu’on les croyait perdus.
Et puis à chaque vacance il y aura de nouveaux souvenirs.
