Après le pardon

Le pardon est la première pierre de l’édifice. Sans lui, tout peut rester à l’état de ruines. Sans cette démarche, difficile de (re)construire.

Les enjeux sont d’abord :

-la régulation des émotions et sentiments avec l’atténuation de colère, tristesse, mépris, rancœur. Il s’agit de prendre soin de soi

-envisager une nouvelle relation : rien ne sera jamais plus comme avant. Ce qui s’est passé a changé les choses de manière irréversible

– le pardon peut aussi contribuer à revoir son positionnement pour éviter que cela se reproduise

-choisir la relation qui convient : personne n’est obligé de faire quoi que ce soit.

-le respect mutuel

-effacer, passer l’éponge sans créer une dette , on ne désigne pas forcément un coupable

-stopper l’hémorragie conflictuelle, la loi du plus fort n’existe pas dans les joutes verbales et autres bassesses comme les mensonges, la calomnie

-apprendre à désactiver le mode réponse automatique, pas de surenchère

-une relation pacifique

-dire non à la victimisation

-sortir des schémas de culpabilité

-se protéger sans nuire à l’autre.

-se remettre en question

– être responsable de son comportement

-des mesures de justice restaurative avec le témoignage de chacun pour s’exprimer, être entendu, expliquer ses agissements, ses ressentis pour enclencher un processus de réparation et de consolation.

-choisir la paix

-l’égalité : personne n’est inférieur, personne n’est supérieur.

-le pardon a une valeur inestimable, il reconnait la faute qui n’est pas oubliée mais ne condamne pas forcément

-un début d’engagement vers le futur sans promettre l’impossible
Aucun catalogue ne répertorie le degré de gravité des fautes, des préjudices subis. Cela est propre à chacun en fonction de ses expériences de vie, de sa personnalité, de la qualité des relations.

Après le pardon, vient la lente cicatrisation, l’espérance de paix pour soi et pour les autres, la capacité à devenir quelqu’un de plus fort enrichi par ce vécu, la résilience se met en marche.