Pas maintenant, on repousse, on fait trainer…
En voilà une mauvaise habitude, reporter sans cesse au lendemain ou à beaucoup plus tard.
Pourquoi ne pas faire quelque chose aujourd’hui ?
En cause la plupart du temps, l’humeur en berne, maussade, empêche de se mettre dans l’action, elle nous écarte du dynamisme nécessaire à toute réalisation.
Cela se traduit par de la fatigue, une baisse de motivation, un défaut de volonté, de la facilité. Oui, il semble plus simple de se dire « c’est bon je le ferai plus tard » que de le faire immédiatement. La personne a tout de même l’impression de cocher une case sur sa to-do-list, alors pas de problème. D’ailleurs « ferai » s’écrit plutôt « ferais » pour les adeptes de la procrastination…
Autre phénomène l’absence de récompense et de plaisir immédiat peut provoquer de la procrastination. En effet, ce n’est pas très fun de remplir sa déclaration de revenus, ou toute autres démarches administratives, mais les enjeux sont souvent importants.
Et si c’était du perfectionnisme ? Argument valable mais au vu des résultats peu recevable et contre-productif (moins de temps, action faite plus rapidement = moins bien fait voire bâclé)
Quand le manque de temps est en cause, il faut se pencher sur l’organisation et voir ce qui ne fonctionne pas pour corriger.
L’urgence est souvent stimulante mais attendre le dernier moment n’est pas la solution.
Travailler, exécuter une tâche rapidement est une compétence mais pas toujours couplée d’efficacité. C’est une pression inutile qui peut engendrer des erreurs.
Les amateurs de la procrastination ne se projettent pas mais alors pas du tout dans le futur et ne voient pas les conséquences négatives. Ils se disent qu’il y aura un moment opportun pour faire ce qu’ils doivent, une douce sonnerie les préviendra plus tard telle une idée qui jaillit à l’esprit, eureka ! Sauf que c’est une alarme qui retentit plus tard mais trop tard, trop fort…Et tout se boucle ou essaie de se régler dans la précipitation. Hier c’était une formalité, un détail, et aujourd’hui une priorité, une urgence absolue avec des conséquences plus ou moins graves si on dépasse l’échéance.
Quelles sont les principales conséquences ? Accumulation de retard, stress, échéances non respectées, impact sur l’estime de soi, subir des situations inconfortables, davantage de temps utilisé.
Comment faire pour réduire cette mauvaise habitude ?
-établir une liste raisonnable et définir les priorités
-une tâche à la fois
-pour ceux qui ont besoin d’une stimulation, prévoyez une récompense après l’effort, le réconfort
-une micro-sieste avant pour les personnes épuisées avant de commencer
-on éloigne toutes distractions, écrans avec réseaux sociaux pour éviter un manque de concentration ou un énième report.
-le moment parfait c’est maintenant
Respecter les délais n’a rien à voir avec un profil non rebelle et scolaire qui fait toujours bien les choses. Le respect commence toujours avec soi. Réaliser ce qu’il y a à faire avec les délais parfois imposés demande un effort mais moindre que quand il faut tout faire rapidement ou rattraper les bêtises.
S’occuper de changer les pneus avant la crevaison…
Recharger les batteries…valable pour le matériel comme pour les humains.
Une seule devise « ce qui est fait n’est plus à faire ».
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