Sonnerie du réveil, Dring, nouvelle journée. Aller debout !
Peu importe qu’on aime son travail ou pas, il y a des matins qui sont plus difficiles que d’autres.
Etre bien dans son travail dépend de multiples facteurs (ici je ne parle pas du travail à la Poste, hein…facteur…travail, voilà on peut continuer)
Il y a la vocation, une personne a choisi un métier, s’est formée et reconnait qu’elle est faite pour cela, que c’est une passion et trouve un épanouissement. Dans cette catégorie, on retrouve plein de métiers : Loin du cliché du personnel soignant qui a eu la vocation, un opticien peut-être aussi un passionné. J’ai déjà rencontré une sage-femme qui m’a répondu qu’à l’époque il lui fallait choisir un métier. Cela m’a aidé à déconstruire un jugement de valeur bien ancré.
Parfois malgré l’envie, les études, la formation, dès que la réalité du terrain arrive, une personne peut ne pas se sentir alignée et décide que finalement, non, elle ne restera pas.
Là c’est dans un cas assez précoce mais combien finissent par avoir un ras-le-bol au bout de quelques années ? Cette situation est très fréquente. En cause, les habitudes, besoin de changer, d’apprendre de nouvelles notions car les personnes décrivent une vie professionnelle dans laquelle elles tournent en rond. L’ennui les tiraille et l’investissement s’amoindrit, le travail est subi.
L’impression de faire fausse route, de s’être trompé ou de ne pas être à sa place est un sentiment angoissant et perturbant.
Démissionner parce qu’on ne se sent pas bien sur son lieu de travail s’apparente à un acte courageux. En effet, s’autoriser à sauter le pas demande de ne pas trop se préoccuper de ce que va penser l’entourage inquiet, voire dissuasif. Et puis cela requiert souvent d’une bonne confiance en soi et d’un soutien.
Pouvoir démissionner peut s’avérer compliqué. Quoi faire d’autre ? Où aller ? Et si jamais on ne trouvait rien ? Et si la période d’essai n’était pas concluante ?
Ces questions nous amènent à la plus grande peur, celle de la question financière. L’activité professionnelle procure un salaire qui permet de subvenir aux besoins divers de la vie quotidiennes : se nourrir, se loger, se déplacer, et toutes les dépenses qui vont avec.
Alors être bien dans son travail peut aussi dépendre du revenu à la fin du mois…
De nombreuses personnes se sentent lésées et pas reconnues avec leurs compétences et tâches accomplies dans leur travail. Elles peuvent se sentir utilisées comme une marionnette dont les fils sont tirés.
Malgré les lois, des employés font des heures supplémentaires qui ne sont parfois pas payées, des heures supplémentaires rémunérées ou à récupérer mais imposées.
Puis des personnes ne se sentent pas reconnues à leur juste valeur, le gain n’équivaut pas à ce qu’elles méritent. Nombreux restent pour ne pas prendre le risque de l’insécurité.
Il y a ceux aussi qui renoncent à quitter leur emploi car un lien entre collègues les aide. Ils ont des affinités, et sont de véritables amis, une solidarité se crée entre eux. La peur de perdre des amitiés est un frein.
Chaque être humain est différent et a une capacité à supporter certaines choses qui lui sont propres. Ce qui parait important est de ne pas aller au-delà de la limite sous peine de déprime, dépression, burn-out, agressivité etc.
Chacun doit évaluer la frontière entre ce qu’il peut accepter ou non et écouter son corps qui lui envoie des messages, signes de mal-être.
Il appartient à chacun d’être responsable de ce bonheur au travail et de décider quand agir autrement, pour son bien-être, de trouver les moyens qui vont apporter une différence.
Chaque personne et chaque cas est unique, pas de mode d’emploi préétabli.
La motivation avec de bonnes intentions sont des solutions qui amènent à des objectifs et projets réalisables et conduisant à des changements significatifs.
Observer ce qui dépend de nous, la mauvaise humeur par exemple…on ne peut pas reprocher à un collaborateur ou à un supérieur qu’à cause de lui on répond avec agacement.
Chacun est responsable de son comportement et de ses choix.
Le bonheur au travail est conditionné par le choix de son activité, le revenu, les relations, son comportement.